Tribulations Sauvages aux Quatre Coins du Monde
Il règne à Sydney une atmosphère particulièrement cosmopolite. En toute honnêteté, il est même un peu hasardeux de tenter d’y trouver un australien pure souche. Travailleurs indiens, businessmen en short, touristes asiatiques et backpackers confirmés (c’est nous !) s’y bousculent sous une chaleur parfois écrasante mais toujours dans la détente et la bonne humeur.
Au cœur de l’agitation frénétique de la ville, on trouve cependant quelques oasis de paix. Entre les hauts buildings de verre et d’acier, les grands parcs de Sydney offrent une fraîcheur et un calme reposants, appréciés des visiteurs mais aussi des nombreux oiseaux ayant investi la ville.
La proximité de l’Homme leur assure une source de nourriture presque inépuisable, et il n’est pas rare de croiser ibis et méliphages bruyants éventrer les sacs d’ordures pour en tirer quelques miettes.
Les loris, quant à eux, préfèrent effectuer quelques acrobaties pour atteindre les meilleurs fruits sur les arbres centenaires du parc mais n’hésitent pas à aller boire directement aux fontaines mises à disposition des promeneurs.
Au creux d’un arbre, à peine troublé par le ricanement des kokaburras, un possum profite du calme avant de reprendre ses péripéties nocturnes.
Les cormorans ont investi la moindre étendue d’eau qu’ils partagent, au choix, avec de grosses anguilles ou des étudiants en pleine séance d’intégration.
Si l’on fait route vers l’Est, Sydney dévoile la complexité de ses côtes et offre ainsi une autre facette de la ville. Tongs et maillots de bains chamarrés sont légions, bienvenue au paradis des surfeurs. La fameuse plage de Bondi permet à tous les amoureux de la glisse marine de pratiquer leur sport.
C’est aussi le départ d’un chemin côtier menant jusqu’à Coogee, petite sœur de Bondi à quelques kilomètres au sud. Arches et surplombs dominent la mer de Tasman qui se fracasse contre les falaises de grès.
Entre les baies, quelques grands arbres offrent le refuge et le couvert aux cacatoès à huppe jaune. Ces joyeux perroquets, aussi intelligents que bruyants effectuent de véritables raids dans les parcs afin de profiter du moindre fruit laissé à leur portée.
Malgré son caractère très urbain, Sydney garde par certains côtés, une part sauvage, à l’australienne. Ainsi il n’est pas rare de croiser araignées et reptiles dès que le béton laisse place à un sol plus appréciable pour ces créatures qui font, et de loin, la réputation de ce pays.
Ça met l’eau à la bouche ! Hâte de lire la suite, va pas falloir trop nous faire attendre ! 😊
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