Tribulations Sauvages aux Quatre Coins du Monde
Nous voici arrivés au terme de ces six mois de travail qui nous offriront la troisième année de visa en Australie. C’est avec beaucoup d’émotions que l’on quitte Halls Creek et nos amis pour retrouver notre vie de nomades… Mais l’appel de la route est trop fort ! On décide de retourner sur nos pas de quelques centaines de kilomètres et de passer une dizaine de jours au lac Argyle. Si notre premier séjour ici avait été rapidement écourté par les orages incessants dus à la saison des pluies, les conditions météo six mois plus tard sont absolument parfaites pour découvrir le « bijou du Kimberley » et ses habitants à poils et à plumes.
Après ces quelques jours de repos bien mérités nous quittons définitivement la region pour notre prochain projet naturaliste : on se lance sur la piste des crocodiles de Johnston qui abondent aux alentours de la ville de Kununurra. Nous passons de nombreuses heures à arpenter les pistes et suivre les cours d’eau de la région. Résultat, pas de crocodile mais une crevaison qui nous contraint de rester en ville pour quelques jours. L’occasion pour nous de faire quelques images des très nombreux oiseaux présents ici !
Toujours dans l’espoir de rencontrer un « freshie », nous décidons de louer un kayak. C’est de nouveau un échec, mais parfaitement compensé par un coucher de soleil absolument incroyable !
Alors que nous rentrons bredouilles une fois encore et que nos espoirs de reportage s’étiolent, on aperçoit un étrange tronc d’arbre flottant a quelques mètres de la berge de notre camping… Il s’agit bien d’un freshie ! Mais pas n’importe lequel ; aux dires des habitants de Kununurra, nous sommes en présence de Gummy, vraisemblablement un habitué du lieu… totalement dépourvu de dents !
La saison n’étant définitivement pas la meilleure pour multiplier les rencontres avec les crocodiles de Johnson, nous décidons de continuer notre route.
Notre prochaine étape nous conduit 250 km au sud de Kununurra, dans le parc national des Bungle Bungles. Reconnu au patrimoine mondial de l’Unesco, ce parc est réputé pour ses domes de grès très particuliers. Un régal pour la randonnée bien que les températures commencent à devenir difficilement supportables à l’approche de l’été.
Pour échapper aux 40 degrés quotidiens on se refugie à l’ombre des gorges de la partie nord du parc. De véritables oasis en plein désert !